Les grands principes de la naturopathie à Rozier-en-Donzy

Ces grands principes sont un héritage d’Hippocrate basé sur : 

Le causalisme (Tolle Causam) : Rechercher avant tout la cause de la cause et ne pas s’occuper uniquement du symptôme, car la maladie est l’aboutissement d’un dérèglement particulier. 
« Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir ».

Ne pas nuire (Primum non nocere) : N’utiliser que des techniques naturelles. Ne pas entraver les mécanismes de guérison de l’organisme. Les symptômes d’une maladie, comme la fièvre par exemple, sont des manifestations de travail de guérison, donc supprimer le symptôme peut nuire au lieu de favoriser la guérison.

Le vitalisme (Vis medicatix naturae) : Le corps maintenu en bonne santé a la capacité de se réparer, de s’auto-guérir, « La nature est guérisseuse et la force qui est en chacun de nous est notre plus grande médecine ». L’être vivant est pris entre deux forces opposées : celle de son organisme biologique qui tend vers sa destruction, et celle de sa force vitale qui tend à la préservation de son existence. La force vitale est une énergie. Les os fracturés d’un mort ne se ressoudent pas. Une plaie sur un cadavre ne cicatrise pas : la vie doit être présente pour que la guérison des blessures s’effectue, et plus la force vitale est grande, plus rapides sont les réparations.

L’humorisme (humor : humeur) : L’importance des humeurs (liquide) dans l’organisme.
Le sang, la lymphe, la bile et l’atrabile ou pituite doivent être sains. La pureté de ses liquides entraine leur bonne circulation.  Dès lors que ces humeurs sont viciées, la maladie apparait. La vie se manifeste en premier lieu au niveau de ces liquides.

L’hygiénisme (Docere) : Enseigner une bonne hygiène de vie conditionne la force vitale, donc l’auto-guérison : c’est l’aspect préventif.